mercredi 23 décembre 2009

Libreville, Gabon, Décembre 2009

Mon métier d'hôtesse de l'air, parfois, a VRAIMENT du bon!
En l'occurrence, quitter Paris sous la neige (avec 4h de retard, ok...!) pour arriver à Libreville, 30°C la nuit, ça n'a pas de prix.
J'adore cette escale. L'hôtel est un peu pourri, genre de déco africaine 70's, mais on y reste 2 nuits, ce qui laisse le temps de profiter un peu des alentours.
En général, on file passer la journée du lendemain sur une île en face, à se détendre sur la plage et déguster des poissons pêchés sous nos yeux, mais là, impossible de joindre "Moustache", le local qui nous emmène en pirogue. Alors la journée, c'était piscine à l'hôtel...



Parce que la plage, à cet endroit là est un peu crado. :-(



Mais je ne me plains pas: c'était tout de même assez idyllique...



Un gentil geiko m'a tenu compagnie une bonne partie de l'après midi (les geikos sont mes amis: ils mangent les saloperies de cafards énormes que l'on trouve sous ces latitudes, et ils font des pompes, ce qui est toujours marrant à observer!)





Evidemment, avec ma peau d'ex blonde, j'ai chopé des coups de soleil ridicules, confirmant le vieil adage: comme dans le poulet, chez moi, le meilleur, c'est le blanc! lol



Le soir, direction "Marie qui fait chaud (derrière la Mosquée! lol)", sorte de resto sauvage comme on les aime en Afrique, tables et chaises de jardin sous un toit en tôle, 4 tables à tout casser, éclairage au néon, mais repas de fou pour l'équivalent de 20€ (taxi compris!).

Au menu de ce soir (le même que d'habitude, immuable, mais qui vaut à lui seul les 6h d'avion):

Avocats locaux, énormes, fondants, crémeux presque, à déguster, pour les plus téméraires, avec une sauce au piment qui emporte la bouche!



Suivis de brochettes de poisson marinées et grillées, juste sublimes, accompagnées de riz à la tomate, de frites maison à se rouler par terre, et d'aloko (bananes plantain) à se damner...





Arrive alors ce pourquoi on vient tous là: les LANGOUSTES!!
Grillées, énormes, à volonté, un vrai truc de fou...
Je n'en ai mangé qu'une, mais qui faisait à peu près la taille de mon avant bras! Alien, genre!







Panne de courant!



Au dessert, pour calmer le jeu, ananas juteux, sucré, miamiamiam!



Notre hôtesse, Marie, une femme à poigne, comme on dit! Elle mène son petit monde à la baguette, faut pas la contrarier. :-)
En même temps, on n'en a aucune envie: en fin de repas, de la langouste jusqu'aux yeux, elle est juste notre déesse vivante, en boubou bariolé...
Merci, Marie, à bientôt.

1 commentaire:

Migoul a dit…

Vous avez bien de la chance, ai vécu au Gabon dans les années 70-74 (de la 3ieme à la Terminale donc bac D gabonais), mes parents jusqu'en 1986, merveilleux pays............