mercredi 22 avril 2009

Les poupées de porcelaine.

J'aime ces femmes si délicates, aux bouches en coeur, au cheveux courts et crantés.
La sensualité des lignes de leurs robes, au tombé de rideau de théâtre, aussi verticales que leurs corps étaient courbes...
La pâleur de leur teint, l'indolence de leur regard, les couleurs fanées et douces comme un bouquet de roses thé qui se marbre.
Des images sépia, des méridiennes, du velours, de la soie, de douces dentelles, des accroche-coeurs, des fume-cigarettes...
J'aime l'image d'Epinal que notre époque se fait de ces années folles.

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