vendredi 26 juin 2009

Michael Jackson: ben merde alors!




Ca faisait bien longtemps qu'il n'était plus lui même, ni physiquement, ni artistiquement, mais quand même, ça fait un drôle de choc...

R.I.P, Bambi. Cette vie n'était pas faite pour toi, manifestement.

lundi 22 juin 2009

Vacances dans les îles grecques. Paros. Juin 2009

Quelques jours passés au paradis, ça fait un bien de gueux!
Voici quelques photos et un journal de voyage...


Jour 1

Vol Paris-Athènes, puis ferry Athènes-Paros. 5h de traversée, y a du vent, il fait sublimement beau, le soleil se couche...






Jour 2

Après une nuit à l'hôtel Albatross (propre, sympa, mais pas de quoi appeler sa famille, et beauuuuuucoup trop de français au petit-dèj'!), on part se promener le long de la côte. On est du côté de Logaras, sur la côte Sud-Est de Paros.




Dans l'enfilade, la plage de Punda (rebaptisée illico Panda bitch!), turisten s'il en est, (bien qu'encore vide, à cette période), puis New Golden Beach, une merveille de plage où viennent les véliplanchistes. Vent, mer transparente, soleil, personne... Notre nid suivant, en fait.






Jour 3

On change d'hôtel. On va au Philoxénia, sur la plage citée plus haut. Un hôtel tout joli, avec des monceaux de fleurs, bougainvilliers, lauriers, des fruits (on mange des abricots cueillis à même l'arbre, encore tout chauds de soleil, rhââââ!)...





L'endroit est reposant, il y a de la musique qui ne fait même pas chier au resto, on y mange bien et frais.



Notre chambre, la 18, est pleine mer, avec une petite terrasse assommée de soleil.




Les voiles des planches ressemblent à des ailes de papillon, on voit passer des voiliers, et même un nudiste qui prend le vent, tout au bout de la plage!!



Et puis il y a des chats! Plein! Une portée de 3 chatons, surnommés Grisou, Titou et Tortue avec lesquels je passe au moins 30mn par jour, et leurs parents: Roméo et Juliette.



Le soir on dîne toujours au même endroit, à Piso Livado.



Un petit resto de poisson qui fait des trucs déments de fraîcheur et de simplicité. (le tout arrosé d'Ouzo, ça va sans dire!).





Pis là aussi, y a des monceaux de chats!




Jour 4

On fait rien. On bronze sur la plage et c'est bon.
Le soir, on va dîner à Parikia, la capitale de l'île, pour trouver un hôtel pour le lendemain.




Tenue de vacances!



On choisit Eleni, chambres d'hôtes, jardin envahi de fleurs qui embaume le jasmin.


Jour 5

On va faire un tour à Lefkes, dans les terres. Un village tout blanc, image d'épinal charmante, avec des terrasses ombragées, des petites maisons de poupée, c'est beau, il fait chaud, on profite.




Petit retour sur notre plage préférée. On fait nos bagages, on file à Parikia. Dîner sur le port.




Jour 6

On reprend le ferry. 5h de soleil sur le pont du "Love Boat".



Les mouettes nous accueillent la dernière demi-heure.



A l'aéroport, on se rend compte qu'on est un jour trop tôt pour l'avion! Quels cons! On était tellement bien qu'on a perdu le compte des jours, on s'est grillé un jour de vacances tout seuls! Les boules, mais bon: vu qu'on est à 5h de Paros, on préfère prendre l'avion quand même et rentrer chez nous, dans la morne grisaille...

C'était vraiment bien, le peu de temps que ça a duré. Des réserves de soleil, de détente, de chats et des images plein les yeux...

dimanche 7 juin 2009

Cendrillon, le retour!

2ème expédition chez Louboutin pour les ventes privées, hier, DONC 2ème craquage en règle!
Ladies and gentlemen, leeeeeeeees Drapinight!





2 pochons rouges à la maison, je les ai mis côte à côte, des fois qu'ils me fassent une portée! ^

Fumer tue bien.

mardi 2 juin 2009

11ème Fête de l'Espoir, Genève.

Parce que la vie continue, quelques photos du week end dernier, passé à Genève pour ce Festival merveilleux, gratuit pour les gens, où les artistes viennent jouer gratuitement, et où tout le monde travaille bénévolement d'arrache pied pour faire de cette journée un rêve. Et c'est le cas, à chaque fois.
J'y suis déjà allée souvent, en "pièce rapportée" d'artiste, et j'y ai été accueillie à bras ouverts, j'y ai rencontré des gens fabuleux, des artistes magnifiques, j'y ai ri et frissonné.
Cette année, je n'étais pièce rapportée de personne, juste en amie, officiellement observatrice "candide". Des amis parmi mes plus proches y jouaient, et une fois de plus, l'accueil a été royal (dans tous les sens du terme!).
Quelques photos de ce merveilleux week end:

Mon lit, à l'Hotel Royal (donc) de Genève


Petite ballade dans la ville, sous un beau soleil. Je croise cette magnifique dame


Le soir, je m'habille comme ça:


...pour la fondue rituelle du premier soir, attablée avec Maurane, Ludo, Pablo, Marie, Tina Arena et son compagnon. (mentionnons le goinfrage règlementaire des meringues à la double crème de Gruyère, ce truc obcènement sublime!)

Ensuite, open bar à la Sip, boîte de nuit où je me retrouve à discuter de cinéma muet avec Jim O Neill, des Silencers! Super soirée, placée sous le signe le l'excès, d'une façon générale. Rentrée à 5h...

Lendemain, début d'aprèm, je rejoins Pablo et Marie à l'Hotel d'Angleterre, établissement chicos s'il en est, pour un brunch au resto doublement toqué. Fou rire mémorable à la vue d'un mets, sur le menu...


En face de l'hotel, y a ça:


Départ pour le Stade du Bout du Monde, pour les concerts. Pour le programme, c'est là:
http://www.espoir.ch

Le Villafranca sur scène avec Seb Mac Galley


et avec Mo


Ensuite, c'est derrière que ça se passe. La fête continue...
Votre servante avec des gens

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Isa, G.O. magistrale, et le dos de Marie!



Yuri, Pablo, Hakim et Marie


Fin de soirée (enfin début de matinée, alentours de 4h du matin), boeuf endiablé avec Mouss et comparses.


Rentrée à nouveau à 5h et levée relativement tôt pour participer à l'émission de radio de Pimi sur Radio Lac. (photos sur le site de la Fête), suivie du brunch d'au revoir, avant de regagner l'aéroport, plein d'étoiles dans les yeux et de belles choses dans le coeur.

Pimi, Isa, Lori, je vous love vos races!

Les nôtres



Je devrais aller me coucher: je vole demain.
Mais je recule ce moment. Peur du noir, peut être.
Cette journée est DEJA un cauchemar.

GIG/CDG, je connais ce tronçon de vol par coeur. Je l'ai fait si souvent...
Je vois tout: le service, le tour de repas, le 1er tour de repos, le 2ème qui n'arrivera jamais.
Mes collègues, mes copains "à usage unique", dans l'obscurité du poste repos. La consigne "attachez vos ceintures" qui s'allume, alors on râle un peu "Ils pourraient pas changer de niveau de vol, au cockpit? On va pas pouvoir dormir, le vol est long"...
Et vlan. Au tas.
Que s'est-il passé? Comment? Pourquoi? En combien de temps? Explosion? Tentative d'amerrissage?

Je vole demain et je n'ai pas peur. Je sais que ça ne peut pas m'arriver demain. Ils ont "rempli le quota", selon ma bonne vieille expression bouffie d'humour noir. Et c'est vrai.
Ce qui me hante, c'est que rien ne s'est passé comme on nous l'apprend: pas de message du cockpit, pas de déclenchement de balise, pas de secours dépêchés dans l'heure...

Que vais je dire à mes passagers flippés, demain? que les turbulences n'ont jamais fait tomber un avion, comme je le fais depuis 10 ans? Je n'ai plus aucune certitude, toutes mes convictions remises en cause, mon professionnalisme en miettes. Je ne sais plus rien, sauf qu'on a présenté aux familles des condoléances avant d'avoir retrouvé l'avion...
Les mots "épave", "victimes", "infimes chances de retrouver des survivants" m'ont fait frémir toute la putain de journée.

Des heures passées sur le site interne d'Air France, à lire tous les messages, les inquiétudes qui se muent en larmes, ceux qui ne veulent pas y croire, ceux qui sont déjà remis, ceux qui accusent, ceux qui tempèrent, ceux qui réclament les noms des membres d'équipage, ceux qui les refusent... Mais au-delà de tout ça, une appartenance à une famille, des centaines, des milliers d'ailes brisées, des mots pour ceux qui, comme moi, devront affronter leur uniforme demain, et faire les gestes, les sourires habituels, mettre le masque du vaillant petit soldat commercial, sécurisant.
Cette "synergie" dont on nous rebat les oreilles, rarement aussi parfaite, rarement aussi vaine. Ce sont les nôtres, qui se sont perdus dans l'océan. On pense à eux, à leurs proches, on pense aussi à nous, à nos proches, parce qu'on oublie, à force, qu'on pourrait ne plus les revoir à cause d'une connerie d'orage, de panne électrique, de feu ou de n'importe quoi d'autre...

Merci à tous ceux et celles qui se sont inquiétés de moi, aujourd'hui. Tous les petits messages, les pensées. Je vous serre dans mes bras parce que c'est important.

Et j'ai toujours pas le courage d'aller me coucher....